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8. Mettre nos forces de coté et dépendre uniquement de Dieu

Chapitre HUIT

…, il faut que je diminue  ( voyez Jean 3:30 )

Avec ce texte, Dieu m’entreprit au sujet de mon orgueil. Je n’avais jamais cru être orgueilleux ; si une telle pensée me venait à la suite d’une prédication, ou par accusation directe, ou même par l’action de l’Esprit, je m’excusais, comme tant d’autres…

Mais Dieu le nomma: péché. «Regards hautains et cœur enflé… sont péchés» (Proverbes 21:4)

A la lumière de Sa présence, il était inutile de tenter des explications. Comme Jean-Baptiste jadis, je fus obligé de reconnaître mon entière dépendance de Dieu et combien mes propres efforts étaient vains. Je réalisai comme je ne l’avais jamais fait auparavant que mes efforts étaient si vains que Dieu devait avoir l’entière direction de ma vie: avant que ceci pût arriver, ma personnalité propre (talents, connaissance et capacités naturelles) DEVAIT DIMINUER d’importance à mes yeux.

Depuis lors, j’ai découvert que la puissance et le succès du ministère d’un homme sont en proportion de la grandeur de Dieu qu’il place dans sa vie!

Les disciples du Nouveau Testament dépendaient entièrement du «Seigneur agissant avec eux et confirmant Sa Parole pour les miracles qui l’accompagnaient» (Marc 16:20)

Ils ne s’attribuaient aucune sainteté ou puissance personnelle, bien qu’à leur parole un homme paralysé depuis quarante ans et qui devait être apporté à l’endroit où il pouvait mendier pour vivre, fût instantanément guéri au point non seulement de marcher mais également de courir, de sauter (voyez Actes 3:2-8 et 12-16 )

Ces disciples étaient les hommes mêmes qui jadis s’étaient réjouis en disant: «Seigneur, même les démons NOUS sont assujettis en Ton Nom» (Luc 10:17)

Maintenant qu’ils ont «diminués» à leurs propres yeux, ils sont prêts pour un plus grand ministère ; écoutons les parler: «Pourquoi avez-vous les yeux arrêtés sur nous, comme si c’était par notre puissance ou par notre propre piété que nous eussions fait marcher cet homme» (Actes 3:12-16)

C’est seulement dans la mesure où la présence de Dieu augmente dans la vie individuelle de ses disciples que la puissance augmente ; ce constat ne peut se réaliser avant que le «MOI» ait disparu.

Si seulement les serviteurs de Dieu, et les laïques aussi, pouvaient réaliser que «ce n’est point par la FORCE ou par la PUISSANCE mais par Mon Esprit, dit l’Eternel des armées» (Zacharie 4:6)

La force et la puissance auxquelles il est fait allusion ici sont celles de l’homme et non celles de Dieu. Elles sont naturelles et non surnaturelles, car il y a bien DEUX sources de puissance…

Beaucoup de grandes organisation ecclésiastiques aujourd’hui se vantent de leur «puissance», de leur «influence» ou de leur «popularité». ( ce pouvoir et cette influence proviennent de la magnificence de leurs grandes églises, de leur imposant compte en banque, de leur force numérique, de leur excellente organisation et de leurs relations avec les gens «biens» qui ont la fortune et l’influence quoique nombre d’entre eux ne prétendent même pas être nés de nouveau par la puissance de Dieu, mais sont entrés dans l’église comme dans un club )

Le magnifique talent que déploient ces églises, leur service d’adoration bienfaisant -engendrant le sommeil spirituel-, leurs belles formes, tout cela contribue à les rendre populaires ; ainsi ont-elles de la puissance dans le monde des «pécheurs religieux et respectables».

Inspiré par le Saint Esprit, Paul nous met en garde contre de tels gens affichant l’apparence de la piété mais ayant renié ce qui en fait la force ; et nous a ordonné de nous en séparer. (2 Timothée 3:5)

Si Dieu parlait subitement -comme Il le faisait autrefois à travers ses prophètes- dans un de ces cultes soigneusement organisé et l’interrompait en dénonçant le péché et en appelant à une vie de sainteté, ces gens là seraient assurément offusqués. Ils ne laissent aucune place, dans leurs cultes, à la manifestation surnaturelle de la puissance de Dieu.

Il est vrai qu’un certain sentiment de sécurité et de puissance nous envahit lorsque nous avons achevé la construction d’une belle église, quant toute son organisation marche bien, quand la crainte de ne pas pouvoir faire face à nos obligations financières a disparu, et que nous atteignons les foules avec l’Evangile.

Rien de tout cela n’est faux en soi, et nous pouvons en remercier Dieu.

Mais toutes ces choses ne valent rien.. Elles ne sont que coquilles vides, vases vides, si LA PUISSANCE SURNATURELLE de L’ESPRIT de DIEU n’est pas présente!

C’est une simple tour de Babel, s’élançant vers le ciel -trop éloigné cependant- et condamnée à la faillite et la confusion, bien qu’ «apparemment» ce soit le succès.

C’est précieux d’avoir du talent et de le consacrer à la gloire de Dieu.

C’est agréable aussi d’avoir une belle église, mais LA chose nécessaire c’est.. LA PUISSANCE DE DIEU!

Bon nombre d’églises dans nos villes ont de la peine à remplir leurs bancs ; alors que des foules se tiennent debout, sous la pluie, pour être témoins des grandes choses que Dieu accomplit par ses serviteurs qui ont recherché avant tout la puissance divine et qui ont été d’accord pour diminuer afin que Dieu croisse.

Le verset de Zacharie parle de la force humaine, des capacités naturelles, du talent, des formes, des cérémonies, des rites et des programmes.

Quand le surnaturel disparaît, l’homme le remplace par le naturel.

Lors des cantiques, on donne l’importance à l’harmonie et à la beauté de la musique plutôt qu’aux paroles traduisant la réalité de la puissance de Dieu.

La force et le pouvoir de l’homme naturel n’apporteront jamais la délivrance aux multitudes.

Dieu peut les utiliser dans une certaine mesure, s’Il fait reposer sur eux Son onction mais ne peuvent être substitués à l’ESPRIT.

Les sermons les plus éloquents d’orateurs puissants et d’un grand charme personnel, ne sauraient suffire. Après tout, la prédication n’est pas notre dernier objectif. Elle représente simplement un moyen d’arriver au but et, si des sermons et de «belles» prédications pouvaient produire le résultat voulu, il y a longtemps que celui-ci serait atteint.

Oh! si l’homme consentait à diminuer.

Si seulement il pouvait réaliser que, sans Dieu, l’homme ne vaut RIEN!

Si seulement les prédicateurs pouvaient comprendre que ce n’est pas la beauté ou la puissance de leurs sermons qui produisent les résultats, mais uniquement la puissance de Dieu en eux.

Les auditeurs n’ont pas seulement besoin d’entendre un sermon, ils ont essentiellement besoin de sentir quelque chose pendant le sermon ; or, c’est l’ESPRIT qui donne ce sentiment vivant.

Paul n’était pas, comme certains autres disciples, un homme ignorant et illettré, car il avait reçu la meilleure éducation de son temps. Son discours à Athènes est encore considéré comme l’un des plus persuasifs et des plus classiques quant à la forme et quand au fond ( voir Actes 17:22-31 )

Son éducation et sa réputation étaient telles qu’il pouvait déclarer à ses amis: «Ce n’est pas que je n’eusse sujet, moi aussi, de me confier en la chair. Si d’autres croient pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage» (Philippiens 3:4)

Mais Paul a mis de côté tout cela et s’est plu à «diminuer»: «Mais ce qui était pour moi un gain, je l’ai considéré comme une perte à cause de Christ» (Philippiens 3:7)

Ainsi Paul, bien qu’il fût capable d’éloquence, écrivait aux Corinthiens: «Ma parole et ma prédication n’ont pas consisté dans les discours persuasifs de la sagesse, mais dans une démonstration d’Esprit et de puissance» (1 Corinthiens 2:4)

Dans le verset suivant, Paul dit aux Corinthiens pourquoi il a mis de côté tous ses talents naturels pour dépendre de la puissance de Dieu et d’elle seule:

«afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu».

Si, aujourd’hui, on donnait à la puissance de Dieu sa vraie place, la foi d’un plus grand nombre de personnes serait fondée, non sur leur église, mais bien sur Le Seigneur. Oui, Le Seigneur!

Ces personnes ne dépendraient pas non plus de la personnalité du prédicateur ; ce qui les empêche d’être utiles à Dieu et aux hommes dès qu’elles ne se trouvent plus sous la direction de ce prédicateur.

Paul reconnaissait l’importance de l’onction de l’Esprit sur sa prédication:

«Non que par nous-mêmes, nous soyons capables de penser quelque chose qui nous viendrait de notre propre fonds -humain- ; toute notre capacité, au contraire, vient de Dieu. C’est LUI qui nous a rendu capables d’être ministres de la Nouvelle Alliance, NON CELLE DE LA LETTRE MAIS DE L’ESPRIT: car la lettre tue, mais l’esprit vivifie» (2 Corinthiens 3:5-6)

On a besoin de vie aujourd’hui et la vie ne peut venir sans l’Esprit. Dieu fera de nous des ministres capables d’apporter la vie et la délivrance -de vrais ministres du Nouveau Testaments- pour autant que nous laissions diminuer l’homme avec ses capacités naturelles, que nous ne lui prêtions aucune attention et, au contraire, que nous le reléguions en arrière plan.

Bien que Paul, grâce à sa belle éducation et à ses expériences riches et variées, eût des connaissances au-dessus de la moyenne, il fut prêt à mettre tout cela de côté et déclara qu’il «était déterminé à ne RIEN savoir QUE Christ» (1 Corinthiens 8:1)

«La connaissance enfle» (1 Corinthiens 8:1). Certaines personnes ne sont d’aucune utilité à Dieu parce qu’elles en «savent» trop!

Paul signale de tels chrétiens dans l’église de Corinthe ( voyez 1 Corinthiens 4:18 )

Ils sont de grande taille, dit-il, et doivent diminuer ou «désenfler».

C’étaient de bons orateurs, mais Paul déclara que le test de leur valeur chrétienne réside non dans leurs discours, MAIS DANS LEUR PUISSANCE. «Car le royaume de Dieu consiste, non en paroles, mais en puissance.» (1 Corinthiens 4:20)

Combien il est facile de voir que c’est vrai ; et combien nous sommes insensés lorsque, par orgueil, nous essayons de paraître ce que nous ne sommes pas…

 

L’orgueil revêt cinq formes:

l’orgueil de l’apparence: nous avons meilleure «façon» que ceux qui nous entourent ;

l’orgueil de notre rang: ne demandez pas «ceci» à quelqu’un de situation… ;

l’orgueil de l’origine: nous sortons d’une excellente famille et devons à tout prix conserver son honneur ;

l’orgueil de l’efficacité dans notre travail: chacun devrait constater que nous sommes les plus capables et que personne peut nous remplacer ;

l’orgueil de la grâce ( le pire de tous! ): nous sommes orgueilleux de nos mérites spirituels ; orgueilleux de la longueur de nos jeûnes ; orgueilleux de nos visions, de nos songes, de nos révélations ; orgueilleux des dons que nous croyons posséder ; du sentiment que nous avons d’être «un favori» de Dieu… et, comble, nous en venons même à devenir orgueilleux de notre humilité!

Quelque forme que revête notre orgueil, il nous «gonfle» comme ballon de baudruche, aussi, la toute première chose que nous devons faire afin de pouvoir acquérir la véritable puissance de Dieu, c’est de diminuer!

«Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé.» (Luc 14:11)

«Dieu résiste aux orgueilleux, mais fait grâce aux humbles» (Jacques 4:6)

Comment donc voulez-vous que Dieu travaille avec vous, en confirmant la Parole par des signes et des miracles, quand Il déclare qu’Il vous résiste?

Oui, je dois diminuer. Seul, l’or doit rester.

Toutes les scories doivent disparaître avant que Dieu puisse travailler comme Il le désire.

Il reste bien peu de choses lorsqu’elles ont été éliminées.

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