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La guérison du corps est comprise dans la Sainte Cène

Dans la première épître aux Corinthiens, l'apôtre Paul démontre que la guérison physique est offerte par la Sainte Cène.

1 Corinthiens 11:23-30 Car j'ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné; c'est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, 24 et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit: Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous; faites ceci en mémoire de moi. 25 De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez. 26 Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il vienne. 27 C'est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. 28 Que chacun donc s'éprouve soi-même, et qu'ainsi il mange du pain et boive de la coupe; 29 car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. 30 C'est pour cela qu'il y a parmi vous beaucoup d'infirmes et de malades, et qu'un grand nombre sont morts.

 

Le mot grec utilisé au verset 25 pour "nouvelle alliance" n'est pas "neos," qui signifie "nouveau dans le temps", mais il s'agit du mot grec "kainos," qui signifie "nouveau en qualité."

La nouvelle alliance n'est pas nouvelle dans le temps: elle existait déjà. Il s'agit de cette même alliance conclue avec Abraham, que Jésus a ratifiée avec son propre sang, en lui conférant une qualité qu'elle n'avait pas auparavant. Par conséquent cette «nouvelle alliance» est toujours l'alliance que Dieu avait faite avec Abraham mais avec une qualité nouvelle.

 

Quand Dieu et Abraham conclurent leur alliance, aux chapitres 12, 13, 15, 17 et 22 de la Genèse, Dieu fit à Abraham soixante promesses distinctes. Ce sont ces soixante promesses qui constituent, collectivement, l'alliance avec Abraham. En outre, cette alliance était une alliance d'amitié, conclue par le sang.

À l'époque de l'Ancien Testament, une alliance d'amitié conclue par le sang représentait la forme d'alliance la plus solennelle et la plus irrévocable. Cette alliance était encore plus irrévocable que celle du mariage. Il était possible de briser un mariage par le divorce. Mais il était impossible de briser une alliance d'amitié conclue par le sang. Elle était irrévocable jusqu'à la mort. En outre, elle liait aussi les familles pendant des générations. Telle était l'alliance conclue entre Dieu et Abraham.

Les Indiens d'Amérique pratiquaient une forme d'alliance de sang. Vous avez déjà vu ces westerns où un Indien se liait d'amitié avec un blanc. Ils entaillaient leurs poignets, frottaient leurs entailles, et mêlaient leur sang. Ils devenaient ainsi frères de sang. C'est une image exacte de l'alliance conclue avec Abraham.

 

Cette alliance était accompagnée d'une fête, au cours de laquelle on sacrifiait des animaux. La chair et le sang de ces animaux représentaient la chair et le sang des deux peuples qui concluaient l'alliance. Toutefois, dans la Genèse, Abraham dut donner son propre sang, au travers du rite de la circoncision, au lieu d'avoir recours au sang d'un animal. En outre, tous les mâles nés dans une famille juive devaient passer par ce rite de la circoncision. En versant ainsi leur sang, ils entraient eux aussi dans cette alliance d'amitié conclue entre Dieu et Abraham et tous ses descendants. Cela dura jusqu'à la mort de Christ.

Au moment de la mort de Christ, c'est le propre sang de Dieu qui a été versé pour accomplir et ratifier l'alliance faite avec Abraham. Pourquoi dire cela? Parce que la Bible dit que Jésus était Dieu incarné sous forme humaine. Par conséquent, le sang de Jésus était le sang de Dieu Lui-même. Quand Jésus a été attaché à la croix, le sang qui a jailli de Son corps, de Son visage, de Sa tête, de Son dos, de Ses mains et de Ses pieds, tout le sang qu'Il a versé ce jour-là, était le sang de Dieu Lui-même. Des centaines d'années après Abraham, c'est le sang de Dieu Lui-même qui a finalement été versé pour confirmer et ratifier cette alliance d'amitié scellée dans le sang. Vous savez que quand Dieu et Abraham ont conclu leur alliance, dans la Genèse, le sang de Dieu n'avait pas été versé. C'étaient la chair et le sang d'animaux qui s'étaient substitués à la chair et au sang de Dieu, mais Abraham avait dû verser son propre sang, lors de sa circoncision.

Toutefois, quand Jésus est mort, c'est bien le propre sang de Dieu qui a été versé pour ratifier cette alliance d'amitié conclue avec Abraham dans le sang. À présent, Dieu et Abraham ont tous deux ratifié cette alliance par leur propre sang. Par conséquent, Jésus nous a laissé la Sainte Cène, où sont représentés le corps et le sang du Fils de Dieu.

Quand une alliance d'amitié était conclue par le sang, il y avait toujours une fête, au cours de laquelle les deux parties mangeaient la chair et buvaient le sang de l'animal qui avait été sacrifié comme substitut. Cependant, dans le Nouveau Testament, on utilise le pain et le vin pour représenter le corps et le sang de la victime. Dans les cultures païennes, on continue à manger la chair et à boire le sang des victimes. Les participants croient ainsi recevoir la vie de la victime sacrifiée. À partir de ce moment-là, ceux qui étaient entrés dans cette alliance d'amitié possédaient deux vies: leur propre vie, et la vie du partenaire avec lequel ils avaient conclu cette alliance.

 

La Sainte Cène représente la fête substitutive qui matérialise l'alliance de sang et d'amitié conclue entre Dieu et Abraham. C'est pour cela que le Seigneur Jésus nous a laissé cette ordonnance, au cours de Son dernier repas avec Ses disciples, juste avant de ratifier l'alliance conclue avec Abraham, en versant Son sang et en mourant sur la croix. C'est l'une des dernières choses qu'Il a accomplies sur la terre. Depuis lors, comme la Sainte Cène représente le corps et le sang de Dieu, elle doit nécessairement accomplir une oeuvre dans la vie de ceux qui y participent. Car nous possédons à présent deux vies : notre propre vie, et la vie de Dieu Lui-même, qui est devenu notre partenaire dans cette alliance d'amitié conclue par le sang. Puisque nous possédons la vie de Dieu, cela entraîne deux conséquences. Quand nous prenons la Sainte Cène, nous absorbons dans tout notre être ce qui est prescrit pour représenter le corps et le sang du Seigneur. Ensuite, le Saint-Esprit demeure en nous pour faire passer concrètement dans notre vie tout ce que Jésus a accompli pour nous dans Sa vie et dans Sa mort. Rappelez-vous qu'Il nous a acquis la guérison de nos maladies par Ses meurtrissures. Nous avons déjà été guéris, et nous le sommes toujours.

 

Le pain et le vin, qui représentent le corps et le sang de Dieu, nous rappellent deux vérités. Tout d'abord, le sang de Jésus nous a purifiés de nos péchés et nous a donné le salut de notre âme. Ensuite, le corps meurtri de Jésus nous a donné la guérison physique de notre corps. Vous savez, bien entendu, que la Bible n'associe aucunement le sang de Jésus à la guérison de notre corps. Mais elle dit que le corps de Jésus a été meurtri pour que nous puissions être guéris. Ainsi, le sang concerne le pardon de nos péchés, et le corps concerne la guérison de nos maladies.

1 Jean 1:7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.

 

Dans le verset ci-dessus, le verbe "purifie" est employé en grec au temps présent continu. Cela signifie que le sang de Jésus-Christ Son Fils nous purifie en permanence de tout péché, et continue à nous purifier de tout péché.

Mais le corps de Jésus a été meurtri pour notre guérison. Esaïe affirme que nous sommes guéris par Ses meurtrissures. Pierre confirme que nous avons été guéris par Ses meurtrissures.

Esaïe 53:5 Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

1 Pierre 2:24 lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris.

 

Où étaient ces meurtrissures? Ces meurtrissures étaient sur Son corps. Le corps de Jésus-Christ a été battu si sauvagement, qu'il n'avait plus d'apparence humaine. Vous savez, la loi permettait aux soldats romains de battre les prisonniers avec un fouet garni de pièces métalliques, juste avant de les crucifier. Bien souvent, les condamnés mouraient à la suite de cette flagellation. Quand les soldats avaient achevé leur oeuvre, les victimes étaient, dans les meilleurs des cas, dans un état de choc. Tout leur corps était réduit à l'état de charpie.

Le fouet romain ressemblait à un fouet de bouvier américain, avec neuf lanières, dont chacune se terminait par un petit morceau de métal ou de pierre. Chacun des coups arrachait un morceau de chair et de peau. J'ai lu certains récits qui montraient que le fouet s'enroulait autour du corps de la victime, leur déchirait parfois le ventre, d'où sortaient alors leurs entrailles. D'autres disaient que le visage des victimes était pratiquement arraché, et que même leurs dents étaient projetées dans leur gorge, après avoir été arrachées par les extrémités métalliques du fouet. Certaines victimes mouraient même avant que la flagellation soit achevée.

On peut donc comprendre dans quel état se trouvait Jésus. Son corps était entièrement meurtri, de la tête aux pieds, sa chair et sa peau pendaient en lambeaux. Il avait été entièrement déchiqueté par la flagellation. Esaïe et Pierre affirment tous deux que nous avons été guéris par ces meurtrissures, et que nous sommes toujours guéris aujourd'hui.

 

Le pain et le vin que nous prenons lors de la Sainte Cène représentent le corps et le sang de Dieu Lui-même. Dieu a ratifié l'alliance conclue avec Abraham, afin de nous garantir toutes les bénédictions qui lui avaient été promises, c'est-à-dire le salut de notre âme, la guérison de notre corps, la prospérité financière et matérielle, et le bien-être pour notre famille. Le corps de Jésus-Christ nous a donné la guérison, car la Bible affirme que c'est par Ses meurtrissures que nous avons été guéris, et que nous le sommes toujours. Ces meurtrissures, qui ont transformé Son corps en une masse de chair sanguinolente, nous ont acquis la guérison.

Le livre du prophète Esaïe dit qu'à un moment donné, quand les bourreaux en ont eu fini avec Jésus, Il était un sujet d'effroi. Son visage était tellement défiguré qu'il ne ressemblait plus à un visage humain. Plus rien, dans le corps de Jésus, ne ressemblait à un corps humain. Car Il avait été battu au point qu'on ne Le reconnaissait plus. Il n'avait même plus l'apparence d'un être humain.

Esaïe 52:14 De même qu'il a été pour plusieurs un sujet d'effroi, -tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des fils de l'homme, -

 

Quand Il a été cloué à la croix, Ses os sont sortis de leurs jointures. Sa langue s'est mise à enfler, et a commencé à l'étouffer, car Il a dit que Sa langue s'attachait à Son palais:

Psaume 22:11-19 Dès le sein maternel j'ai été sous ta garde, dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu. 12 Ne t'éloigne pas de moi quand la détresse est proche, quand personne ne vient à mon secours! 13 De nombreux taureaux sont autour de moi, des taureaux de Basan m'environnent. 14 Ils ouvrent contre moi leur gueule, semblables au lion qui déchire et rugit. 15 Je suis comme de l'eau qui s'écoule, et tous mes os se séparent; mon coeur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles. 16 Ma force se dessèche comme l'argile, et ma langue s'attache à mon palais; tu me réduis à la poussière de la mort. 17 Car des chiens m'environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi, ils ont percé mes mains et mes pieds. 18 Je pourrais compter tous mes os. Eux, ils observent, ils me regardent; 19 ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique.

 

Les soldats romains Lui ont bandé les yeux, Lui ont arraché la barbe, et lui demandaient de prophétiser pour leur dire qui L'avait frappé, s'Il était le Fils de Dieu.

Luc 22:64 Ils lui voilèrent le visage, et ils l'interrogeaient, en disant: Devine qui t'a frappé.

Matthieu 26:67-68 Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets 68 en disant: Christ, prophétise; dis-nous qui t'a frappé.

 

Jésus a été tellement frappé et battu qu'on ne pouvait plus Le reconnaître. Son corps n'était plus qu'une masse de chair hachée. Mais la flagellation infligée à Son corps a procuré la guérison physique à tous ceux qui sont au bénéfice de l'alliance conclue avec Abraham. Il a versé Son sang pour nos péchés et on a meurtri Son corps pour que nous soyons guéris. La Sainte Cène représente la fête qui accompagne l'alliance d'amitié conclue par le sang. Le corps et le sang de Jésus sont représentés par le pain et le fruit de la vigne. C'est ce que Jésus nous a laissé, quand Il a partagé Son dernier repas avec Ses disciples.

 

Source internet : inconnue.

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