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Jésus est vivant!

Chaque année on célèbre la résurrection de Jésus et pourtant pas grand-chose change pour nous. Pourtant Jésus est vivant: il est ressuscité, quelque chose de vraiment extraordinaire!

 

La résurrection de Jésus a été d’abord une surprise pour les disciples mais ensuite elle leurs a procuré une joie immense: de la peur ou ils étaient, la crainte des juifs, l’angoisse de subir le même sort que Jésus, d’être accusé d’avoir volé son corps ils sont passé a une joie indescriptible. Leurs rêves et leurs espoirs ont refait surface et ils étaient dans la joie: Jésus était à nouveau avec eux, il ne les avait pas abandonnés.

 

Jésus est resté 40 jours sur terre et puis il est monté au ciel: c’est comme s’il les avait abandonnés une deuxième fois… Par contre leur attitude a été différente par la suite: ils n’avaient plus peur et ils ont même accusé les juifs en disant «Ce Jésus que vous avez fait mourir est ressuscité». Pourquoi ce changement ?

 

Quand Jésus était vivant, ils n’avaient pas peur d’aller avec lui ni d’aller deux à deux annoncer le royaume de Dieu. Quand il a été arrêté et condamné à mort les disciples ont eu peur et ils se sont enfuis. Ensuite ils ont été plein de courage annoncer la résurrection de Jésus, sans peur des persécutions.

 

Qu’est-ce qui a motivé leurs attitude? Qu’est-ce qui a ôté leurs craintes?

Ils étaient convaincus que Jésus était vivant ils savaient que Jésus était avec eux par son Esprit et donc ils n’avaient plus peur.

 

Aujourd’hui nous savons aussi que Jésus est ressuscité mais nous nous focalisons sur le faite qu’il est monté au ciel et qu’il est à la droite de Dieu, donc éloigné de nous.

On le considère un peu un être cher qui vit au loin, qu’on ne voit pas mais avec qui on peut dialoguer uniquement si on prend le téléphone.

Or on peut être dans la même joie que les disciples et avoir la même audace d’annoncer la bonne nouvelle si on considère qu’on n’a pas besoin de prendre le téléphone pour parler à Jésus ni même d’attendre le bon moment pour faire monter nos prières au ciel: Jésus est au ciel et il est aussi avec nous.

Tout comme les disciples on peut être dans la certitude que Jésus est bien vivant et, même s’il est au ciel, il peut venir auprès de nous quand il le veut, sans aucune limite de temps ou d’endroit. Il est avec nous à chaque instant, par son Esprit, et donc on peut converser avec lui comme s’il était vraiment visible en chair et en os.

 

Son Esprit est le consolateur, le conseiller: nous avons donc à chaque instant celui qui nous console, qui nous conseille et qui nous guide: c’est un peu comme si la personne qui était au loin, qu’on va avoir du plaisir à voir, est auprès de nous à chaque instant et, même si on ne la voit pas, on peut lui partager tout ce qu’on vit.

 

Alors la grande nouvelle est que Jésus est vivant: il est ressuscité, il est avec nous tous les jours, ne l’oublions pas!

Matthieu 28:20 … Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde

Son Esprit est avec nous constamment

Jean 14:16-17 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, 17 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.

Le Père aussi est avec nous quand on cherche Sa face

Matthieu 6:6 Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.

 

C’est donc à nous de faire l’effort pour être dans sa présence en créant un environnement qui correspond à sa présence.

 

Jésus est ressuscité, il est vivant et, tout en étant au ciel, il n’intervient aussi sur la terre!

 

Nous savons que Paul l’a vu mais aussi plein d’autres personnes l’ont vu sur la terre et le voient encore aujourd’hui.

Dans certains pays c’est plutôt rare de le voir, surtout ici ou nous avons la possibilité de le connaitre au-travers de la Bible ou de prédications mais dans les pays où il n’y a pas de liberté c’est fréquent d’entendre des témoignages de personnes qui ont été interpellées par une apparition de Jésus.

Dernièrement j’ai lu un témoignage d’un jeune qui va évangéliser parmi les réfugiés syriens. Il s’appelle Daniel.

Un après-midi, il est entré dans une tente blanche qui abritait huit personnes.

    «Salut, je suis Daniel et je suis ici pour vous parler de Jésus.»

Il n’était pas préparé à la réaction de la famille qui s’est alors mise à paniquer. Le père criait. Ils étaient blêmes.

Grâce à l’interprète, Daniel a finalement compris que la nuit avant sa visite, toute la famille prenait le thé ensemble, quand un homme en blanc a ouvert la porte de leur tente et s’est tenu à l’entrée. L’homme brillait.

    «Bonjour, mon nom est Jésus. J’enverrai un homme demain, nommé Daniel pour vous en dire plus sur moi.» Puis il a disparu.

Quand Daniel est arrivé dans la tente le lendemain, une fois la stupeur passée, les membres de la famille ont questionné Daniel qui a pu témoigner avec foi. Ils ont tous donné leur vie à Jésus ce jour-là.

 

Si pour nous Jésus n’apparait pas, cela ne veut pas dire qu’il n’est pas présent et qu’il ne nous guide pas! Non, Jésus est toujours prêt à nous guider dans la vie mais c’est nous qui devons être attentifs à ce qu’il veut nous dire par son Esprit en nous.

Je vais vous raconter un témoignage qui m’a beaucoup interpellé sur comment se laisser conduite par Jésus ou par son Esprit.

C’est le témoignage de David Hogan, un missionnaire américain qui a tout quitté pour aller au Mexique, sur un appel de Dieu. Il raconte que les premiers temps étaient très difficiles: il était logé avec sa famille chez quelqu’un mais ils n’avaient que très peu d’argent, pas d’ami, pas de scolarité pour les enfants, pas d’essence pour la voiture.

En attendant un témoignage était donné, l’évangile était prêché et on parlait de cette famille américaine qui était venue parler de Jésus.

Un jour un mexicain a frappé à la porte et a tendu un lettre. David Hogan a pris cette lettre et a commencé à la lire: elle parlait d’un certain Paulino qui était malade et qui avait besoin d’aide. Elle mentionnait un village inconnu à David Hogan mais en attendant le mexicain était déjà parti et il ne pouvait pas lui demander ou c’était.

Il est donc passé chez un voisin qui lui a dit connaitre le village mais qu’il était éloigné, pas accessible en voiture et dans une zone dangereuse car les étrangers n’étaient pas les bienvenus. Ce voisin n’a pas voulu lui donner les instructions comment s’y rendre mais David voulait absolument y aller: quelqu’un avait besoin de son aide.

Il a donc fait des recherches, demandé à d’autres personnes et il a fini par savoir qu’il fallait environs 14 heures à pieds pour rejoindre le village.

Savoir de devoir faire une route de 14 heures dans les petits sentiers de montagne, sans aucune indication précise de l’endroit m’aurait découragé et pourtant Hogan était motivé par l’amour de Jésus afin de faire du bien à son prochain qui en avait besoin. Il s’est donc organisé avec son épouse, il lui a dit de ne pas l’attendre et qu’il allait partir.

Il a marché, marché et encore marché dans une zone montagneuse. Il ne savait plus vraiment où aller quand il a croisé des personnes qui lui ont confirmé qu’il était dans la bonne direction. Il leur a demandé s’ils connaissaient Paulino mais ils lui ont juste répondu «Ah, Paulino!» et ils se sont éloignés rapidement. Malgré cela Hogan est bientôt arrivé au village. Il ne savait pas où habitait Paulino si bien qu’il a frappé a toutes portes et demandé à toutes les personnes qu’il a rencontré. Personne n’a voulu lui dire ou était Paolino.

Découragé il s’est assis sur un rocher: il venait de faire 12 heures de route pour rien… et il devait en faire autant pour rentrer chez lui… Il ne connaissait personne et les gens n’étaient pas accueillants.

En plein dans ces réflexions il a vu passer un homme qui avait l’air sympa. Il lui a donc demandé s’il connaissait Paulino. Ce monsieur lui a répondu: «Bien sûr que je le connais, c’est moi qui ai écrit la lettre pour lui car il ne sait pas écrire. Il habite plus loin, dans le ravin».

 

L’histoire pour moi pourrait s’arrêter là car ce qui m’as interpellé est surtout le courage d’aller de l’avant sans avoir une indication précise du Seigneur mais avec foi qu’il allait diriger toute chose. Même si le début a été difficile, même si Hogan a eu l’impression d’être seul pendant toutes ces heures de marche et pendant ces recherches dans le village, il est venu enfin le moment où il a compris que Dieu le voulait précisément à cet endroit.

 

La suite de l’histoire le confirme: David a trouvé l’homme vivant dans une cabane de fortune, sous une toile en plastique. Sa jambe était infectée et elle avait doublé de volume. Ils l’avaient recouverte par des feuilles de bananes en guise de couverture et de protection des insectes.

David lui a dit qu’il ne pouvait rien faire pour lui mais que Jésus pouvait le guérir. Il a donc posé ses mains sur la jambe et a ordonné à l’infection de partir, au nom de Jésus. Puis il a regardé autour s’il y avait du savon mais il n’y en avait pas. Il est donc parti vers le village acheter du savon et il a aussi acheté quelque chose à manger. Ensuite il est revenu vers Paolino et a demandé à son épouse de préparer à manger car il avait faim. Pendant ce temps il leur a parlé de Jésus et, après leurs avoir laissé une Bible, il est parti pour rentrer chez lui en disant qu’il serait revenu 15 jours plus tard.

Deux semaines après il est revenu. Cette fois il a mis vraiment 14 heures de route car son sac pesait environs 20 kilos: des habits mais aussi le peu de nourriture que la famille Hogan avait. Comme l’autre fois il a regardé la jambe et constaté qu’elle était toujours infectée mais qu’elle avait une taille normale. Il a de nouveau posé ses mains sur la jambe et ordonné à l’infection de partir dans le nom de Jésus puis il a dit qu’il reviendrait 15 jours plus tard.

Deux semaines après il est revenu mais il n’y avait plus de Paolino dans la cabane: Hogan a d’abord cru à un malheur mais on lui a dit: «Non, il est parti travailler». Il était guéri!

Plus tard il est rentré du travail : il restait juste des cicatrices sur sa jambe mais plus aucune trace d’infection.

Suite à cette guérison d’autres choses se sont passées dans cette région perdue du Mexique et peu de temps après une église a été ouverte.

Si Hogan n’avait pas mis sa foi en action, s’il n’avait pas fait ce long voyage vers l’inconnu, rien n’aurait changé mais Dieu a pu agir sur la base de ce qu’il a fait, conduit par le Saint-Esprit.

 

Nous aussi on peut faire pareil, se laisser guider par l’Esprit dans toutes nos actions, jour après jour.

 

Alors oui Jésus est vivant et, comme s’il était encore sur terre avec nous, il s’intéresse et il interagit dans les choses que nous faisons pour lui ou guidés par lui. Il ne faut pas l’oublier afin de se laisser guider par lui et annoncer la bonne nouvelle qu’il est vivant!

 

Marc 16:19-20  Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s'assit à la droite de Dieu. 20 Et ils s'en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l'accompagnaient.

 

Jésus est vivant mais nous on doit aussi faire notre part afin qu’il confirme notre parole.

 

Pas besoin de téléphone pour converser avec lui: il est déjà avec nous et il nous entend, même ce qui est encore caché au fond de notre cœur. On peut lui faire confiance: il veut le meilleur pour chacun de nous.

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