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Jean 3:16 - L'histoire d'un père qui sacrifie son fils unique

Une large campagne de communication va être faite prochainement pour faire découvrir le verset le plus connu de la Bible aux habitants de la Suisse. Ce verset résume bien tout l’évangile et a changé la vie de millions de personnes sur tous les continents, et ceci depuis bientôt 2000 ans.

Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

 

Le but est de ramener l’Évangile dans les rues, dans les foyers et dans les sujets de discussion par différentes actions dans toute la Suisse:

  • Une campagne nationale d’affichage dans les rues

  • Des distributions de ballons, cartes de visite, autocollants, brochures
  • Des concerts, activités dans les rues, contacts avec les médias
  • Des activités proposées par les Eglises ou des actions individuelles

  • Un engagement social, aide aux voisins, etc.

 

Que signifie cet amour de Dieu, que signifie donner son fils afin que nous ayons la vie éternelle?

Tout d’abord nous avons une réponse dans le verset qui suit:

Jean 3:17 Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu'il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui.

 

Jésus n’est pas venu dans le monde pour juger et condamner mais pour sauver, pour restaurer la relation avec Dieu qui avait été perdue.

Esaie 53:6 Nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie; et l'Eternel a fait retomber sur lui l'iniquité de nous tous.

 

Nous étions séparés de Dieu, condamnés à être loin de sa sainteté à cause de nos péchés et des erreurs de la société et de nos ancêtres mais l’amour de Dieu était si grand qu’Il nous a aimés quand on était perdus: à combien plus forte raison il nous aime maintenant qu’on est réconciliés…

Romains 5:6-8 Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ, au temps marqué, est mort pour des impies. 7 A peine mourrait-on pour un juste; quelqu'un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. 8 Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

Par un seul homme, qui a désobéi à Dieu, le péché est entré dans le monde amenant la rupture et la séparation de Dieu (la mort spirituelle) mais par Jésus nous avons été réconciliés de sorte que nous avons de nouveau une relation avec Dieu et de nouveau la vie éternelle (la vie spirituelle) en nous.

Romains 5:12,15b C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu'ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché …à plus forte raison la grâce de Dieu et le don de la grâce venant d'un seul homme, Jésus-Christ, ont-ils été abondamment répandus sur beaucoup.

 

L’amour de Dieu pour nous a été réalisé au travers d’un acte concret: une naissance en tant qu’enfant, un parcours de vie sur terre comme les hommes et enfin une mort atroce afin de payer le prix nécessaire à nous réconcilier avec Lui.

  • Il aurait très bien envoyer des prophètes sur toute la terre pour annoncer cette bonne nouvelle de la réconciliation mais il a choisi d’envoyer son Fils et de le voir souffrir sur une croix
  • Il aurait pu commencer directement adulte (il n’y avait pas des actes de naissance comme maintenant ou des pièces d’identité) mais il a choisi de vivre parmi nous pendant une 30ène d’années avant d’accomplir ce pour quoi il était envoyé
  • Ou bien Dieu aurait pu faire entendre une voix du ciel, tout comme il l’a fait quand il a dit «Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection (Mt 3:17)» pour dire que la loi était finie, que tout était accompli mais il a envoyé son Fils pour payer le prix et pour le prouver

 

Il nous demande maintenant d’aimer nous aussi notre prochain d’une façon concrète

1 Jean 3:16-17 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères. 17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?

Comme Jésus n’est pas mort pour des justes, nous aussi nous devons mourir, nous sacrifier, pour des personnes qui ne le méritent pas: il s’agit de mourir à soi-même, de porter sa croix tous les jours et d’être prêts à faire des sacrifices afin que d’autres connaissent l’amour de Dieu.

 

 

Tout comme Dieu nous a aimés déjà avant qu’on marche avec Lui, quand nous étions séparés de Lui, pareillement nous ne pouvons pas condamner simplement ceux qui sont actuellement séparés de Dieu mais nous devons les aimer.

Jésus n’est pas venu sur terre pour juger le monde mais pour le sauver.

Juger serait dire «Tu es condamné pour ce que tu fais, tu iras en enfer»

Aimer c’est dire «Tu es pardonné pour ce que tu as fait car Jésus a payé le prix pour tes erreurs»

 

Ce qui est le plus beaux et exceptionnel est que Jésus a payé le prix aussi pour les erreurs qu’on va commettre dans le futur…

Donc dans notre vie chrétienne on ne doit plus vivre avec la culpabilité: on n’est plus sur la loi de devoir faire quelque chose pour mériter les bénédictions de Dieu mais on est sous la grâce dans le sens qu’on reçoit simplement parce qu’il nous aime et ensuite ce qu’on va faire pour Lui, on le fait par reconnaissance et plus par obligation légaliste.

 

Si on croit cela, chaque fois qu’on se trompe, qu’on commet des erreurs ou des péchés, au lieu de culpabiliser on peut dire merci à Dieu pour son grand amour car il a effacé cet acte ignoble pour sa sainteté et il a déjà payé le prix d’avance…

Il ne faut donc pas regarder au péché mais chaque fois regarder à l’amour de Dieu pour nous et cette attitude nous éloignera progressivement du mal pour nous conduire vers la sainteté, pas dans un effort permanent mais dans le plaisir de regarder à Dieu.

 

Prière:

Merci Seigneur Jésus pour ton grand amour

Merci pour les souffrances que tu as endurées afin que nous ayons la vie en abondance

Merci d’être là avec nous tous les jours

Aides-nous à aimer notre prochain comme toi tu l’as aimé

Aides-nous à témoigner de ton amour aux personnes qui nous entourent

Guides-nous dans ces moments en ta présence

Afin que nos pensées et nos cœurs soient tournés vers toi.

 

JEM 2 570 Entends mon coeur (2 Samuel 22:1-51)

 

Comment expliquer et comment décrire

Un amour si grand, si puissant que rien ne peut le contenir

Tu sais mes espoirs, Seigneur, tu sais mes craintes

Mes mots sont bien trop petits pour dire tout l'amour que j'ai pour toi

 

Alors entends mon coeur, mon esprit qui te loue

Entends les chants d'amour, d'un enfant racheté

Je prendrai mes faibles mots pour te dire quel Dieu merveilleux tu es

Je ne pourrais pas te dire combien je t'aime

Alors entends mon coeur

 

Un effroyable dilemme

 

Voici une histoire d’amour d’un père qui a sacrifié son fils pour des inconnus: c’est une histoire vraie.

John Griffith vivait dans les années 1920 en Oklahoma, état américain situé au nord du Texas. Jeune marié et père d’un petit bébé, il était plein d’optimisme pour l’avenir. Mais le krach boursier de 1929 mit fin à tous ses rêves. John dut quitter sa région pour aller dans le Missouri, au bord du fleuve Mississipi. Là, il trouva un emploi: il s’occupait d’un pont levis du chemin de fer qui enjambait le fleuve. Il était chargé d’abaisser le pont lors du passage d’un train puis de le relever.

En 1937, son fils de huit ans l’accompagna sur le lieu de son travail. Il regardait avec admiration son père abaissant et levant le pont grâce à sa manette et le manège des bateaux et des trains le fascinait tout autant.

 

A midi, ils descendirent au bord du Mississipi pour manger leur casse-croûte. Après un long moment de dialogue, John regarda sa montre: il était déjà 13 heures 07 et le train de Memphis était sur le point d’arriver.

Il lui fallait donc remonter très vite à sa cabine et abaisser le pont. Ne voulant pas paniquer son fils, il lui demanda de rester là et de l’attendre. Il courut jusqu’à sa cabine pour abaisser la manette qui commandait la descente du pont.

 

Il vérifia du regard, au préalable, qu’aucun bateau n’était en vue et que personne ne se trouvait près du pont. Et là, stupeur! Ce qu’il vit lui glaça le sang: son fils se trouvait sous le pont, au niveau des énormes vérins qui l’actionnaient. Peut-être avait-il voulu rejoindre son père et s’était-il égaré près du pont. John Griffith put distinguer avec horreur que son fils était coincé entre les deux énormes dents de la roue et que sa jambe saignait.

 

En un très court moment, le plus grand cas de conscience qui soit donné à un père se posa à John Griffith; en quelques secondes il devait choisir: laisser le pont levé pour sauver son fils, et voir le train s’écraser, ou abaisser le pont en écrasant son propre fils et sauver les centaines de passagers du train…

 

Ces secondes semblèrent durer des heures. Mais la seule solution possible s’imposa à son esprit: il devait laisser passer le train, sinon il aurait des centaines de morts sur la conscience. Peut-on imaginer le combat dans le cœur de ce père? Il connaissait son devoir, mais sa main tremblante ne pouvait se résoudre à abaisser cette manette. C’est la vue de la fumée du train s’approchant lentement mais sûrement qui le força à agir. En proie à une douleur infinie, il poussa la manette. Les cris de son fils furent bientôt étouffés par l’arrivée du train. Le visage couvert de larmes, les yeux hagards, le cœur totalement brisé, John Griffith regarda le train passer. Un homme lisait son journal, une femme regardait par la fenêtre. Ni le mécanicien ni aucun des passagers ne se doutaient du drame épouvantable qui s’était joué sous eux. Tous ignoraient qu’un enfant de huit ans était mort atrocement pour qu’ils puissent passer ce pont. Ils ignoraient qu’un père venait de sacrifier son fils unique pour eux. Personne n’avait entendu les cris de douleur de l’enfant ni ceux désespérés de son père.

 

Cette histoire nous touche le cœur et nous fait peut-être monter les larmes aux yeux. Il y a une autre Histoire – avec un H majuscule – qui s’est passée il y a presque 2000 ans: celle du Père qui a donné son Fils unique, non pas pour sauver la vie de quelques centaines de passagers d’un train, mais pour sauver le monde entier, tous ceux qui voulaient croire que ce sacrifice est aussi pour eux…

Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu'il ait la vie éternelle.

 

Quand on entend le récit de la mort atroce de cet enfant on est surement plus touchés que par le sacrifice de Jésus et pourtant la mort de Jésus a été plus tragique et je vais vous le prouver:

  1. Le fils de John Griffith n’a pas souffert longtemps tandis que Jésus a du souffrir pendant des heures entre les coups de fouets, le chemin vers la croix et le temps de supplice à la croix.
  2. Le fils de John Griffith aurait dû rester sagement à attendre et, au contraire, il a désobéi et s’est fait piéger dans le mécanisme du pont. Jésus n’avait rien fait de mal, au contraire il n’y a eu personne comme lui sur terre et il a fait du bien partout où il allait, il a redonné de la joie, il a ressuscité des morts et même d’autres enfants que leurs parents pleuraient déjà.
  3. On pourrait dire que la douleur a été plus grande pour John Griffith car il a perdu son fils tandis que Jésus est ressuscité mais il ne faut pas oublier que John Griffith a sacrifié son fils pour accomplir son devoir et ne pas avoir des centaines de morts sur la conscience et probablement perdre son travail tandis que Dieu a sacrifié son Fils par amour pour des pécheurs tels que nous: c’était un acte volontaire! Et il ne faut pas oublier qu’aux pieds de la croix il y avait la maman de Jésus…
  4. Par ailleurs Dieu n’as-t-il pas souffert en voyant le manque de reconnaissance des hommes, les jalousies et les mauvaises pensées qui ont conduits certains hommes à condamner quelqu’un qui n’avait fait rien de mal? John Griffith a surement reçu plus de témoignages de reconnaissance et pourtant la mort de son fils cachait en quelque sorte une faute professionnelle…
  5. Ensuite Dieu n’était pas loin quand cela s’est passé mais il était avec Jésus quand il souffrait, il était avec Jésus quand on l’a fouetté, il était avec Lui quand il était sur la croix… 2 Corinthiens 5:19 Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n'imputant point aux hommes leurs offenses, et il a mis en nous la parole de la réconciliation.
  6. Enfin le fils de John Griffith n’a pas vraiment eu le choix tandis que Jésus a pleinement accepté de l’accomplir pour nous et il en a souffert déjà avant en sachant ce qui allait lui arriver et les souffrances qui l’attendaient et, par amour pour nous, il les a acceptées.

 

Trop souvent on oublie ce qui s’est passé à la croix et le prix qui a été payé pour nous et pour tout pécheur qui se repent car on s’y est tellement habitués au sacrifice de Jésus que notre votre cœur ne vibre plus…

Comme les passagers du train on est en quelque sorte indifférents mais eux ils ne savaient pas ce qui se passait quand ils ont passé sur le pont, nous on le sait et on doit l’annoncer à tous ceux qui ne le savent pas... Même le pire criminel, s’il croit que Dieu l’a tant aimé, il peut être sauvé: Jésus n’est pas venu pour juger le monde mais pour le sauver.

 

Sommes-nous prêts à faire la même chose, à sacrifier notre enfant ou la personne qui nous est la plus chère pour quelqu’un d’autre, pour un inconnu? Pourtant il est écrit:

1 Jean 3:16 Nous avons connu l'amour, en ce qu'il a donné sa vie pour nous; nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères.

 

Dieu ne nous demande probablement pas de mourir de la même façon, de sacrifier notre enfant, mais le peu qu’il nous demande sommes-nous prêts à le faire?

Sommes-nous prêts à aimer nous ennemis, à faire du bien à ceux qui nous font du mal, à les bénir et leur témoigner de l’amour?

 

Il y a des gens qui ont besoin de connaitre cet amour et qui attendent qu’on le leur fasse connaitre. C’est donc à nous de les convaincre afin qu’ils croient, si possible en leur démontrant nous aussi l’amour par un acte qui les touche…

1 Jean 3:17 Si quelqu'un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l'amour de Dieu demeure-t-il en lui?

 

Ce n’est pas toujours forcement par des biens matériels mais c’est aussi par de l’écoute, de l’attention, du temps…

Matthieu 25:35-40 Car j'ai eu faim, et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif, et vous m'avez donné à boire; j'étais étranger, et vous m'avez recueilli; 36 j'étais nu, et vous m'avez vêtu; j'étais malade, et vous m'avez visité; j'étais en prison, et vous êtes venus vers moi. 37 Les justes lui répondront : Seigneur, quand t'avons-nous vu avoir faim, et t'avons-nous donné à manger; ou avoir soif, et t'avons-nous donné à boire ? 38 Quand t'avons-nous vu étranger, et t'avons-nous recueilli; ou nu, et t'avons-nous vêtu? 39 Quand t'avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi? 40 Et le roi leur répondra: Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous les avez faites.

 

Notre reconnaissance envers Dieu, envers ce qu’il a fait pour nous, est de faire à notre prochain ce qu’on aurait voulu faire pour lui quand il a donné sa vie pour nous…

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