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Bien-aimés, ce n'est pas la longueur de nos prières qui nous permet d'être exaucés par Dieu, mais notre foi et pas la foi sur nous oeuvres mais sur l’intervention de Dieu!
Vous rappelez-vous l'expérience de Daniel, l'une des plus belles de la Bible? Il lui fallait une réponse du ciel. Il a jeûné et prié vingt-et-un jours. Le vingt-et-unième jour, un ange lui apparut, venant directement du ciel, et lui dit: «Daniel, homme bien-aimé, sois attentif aux paroles que je vais te dire, et tiens-toi debout à la place où tu es; car je suis maintenant envoyé vers toi. Lorsqu'il m'eut ainsi parlé, je me tins debout en tremblant. Il me dit: Daniel, ne crains rien; car dès le premier jour où tu as eu à cœur de comprendre, et de t'humilier devant ton Dieu, tes paroles ont été entendues, et c'est à cause de tes paroles que je viens. Le chef du royaume de Perse m'a résisté vingt et un jours; mais voici, Micaël, l'un des principaux chefs, est venu à mon secours, et je suis demeuré là auprès des rois de Perse. Je viens maintenant pour te faire connaître ce qui doit arriver à ton peuple dans la suite des temps ; car la vision concerne encore ces temps-là » (Daniel 10:11-14).
La réponse de Dieu est partie non pas la dernière fois que tu as prié, mais la première! Dès que le prophète eut commencé à s'humilier devant Dieu, la réponse est partie. Mais le Prince de Perse a résisté à l'ange pendant vingt-et-un jours. Finalement l'archange Micaël fut envoyé à son aide, et la réponse parvint à Daniel.
Micaël est constamment décrit comme l'Ange Guerrier. Il a fait la guerre au diable et l'a chassé du ciel.
Comprenez bien ce qui se passe. Daniel a prié, Dieu a entendu sa prière et l'a exaucée en lui envoyant un ange. Mais cet ange a été retenu en chemin par une certaine puissance des ténèbres, jusqu'à ce que des renforts, en la personne de Micaël, l'un des principaux chefs des anges, viennent à son secours.
Voici un exemple de comment tout remettre entre les mains de Dieu une fois après avoir prié:
Stephen Merritt était un pieux entrepreneur de New York. Sa chère vieille épouse et lui vivaient pieusement. Ils élevèrent un fils, mais jamais aucun garçon ne s'est autant égaré loin de Dieu que leur Charley.
Charley se lançait toujours dans quelque affaire louche, la police venait, et leur disait: - «Charley a fait ceci et cela. Il nous faut tant d'argent pour le sortir de ses difficultés.» La semaine suivante, un autre policier venait raconter autre chose, et cela n'arrêtait pas. Les deux pauvres vieux priaient et versaient toutes leurs larmes pour le salut de ce garçon.
Un jour que Stephen Merritt était assis dans son bureau, priant pour son fils et arrosant le plancher de ses larmes, il entendit la voix de Dieu lui dire: - «Depuis combien de temps essayes-tu de sauver Charley?»
Il répondit: - «Depuis longtemps, Seigneur !»
Le Seigneur dit : - «Maintenant, quand tu auras fini, j'agirai!»
Le vieil homme réfléchit, et voici ce qu'il fit.
La police vint et lui dit : - « Charley a fait ceci et cela. »
Il demanda : - «Qui est Charley?»
- «Mais c'est votre fils!»
- «Non, je n'ai aucun fils qui s'appelle Charley!»
Lorsque Dieu lui avait parlé, il s'était mis à genoux, et avait dit: - «Seigneur, il n'est plus mon fils, je Te le donne jusqu'à ce qu'il soit sauvé.»
Alors il répondit à la police: - «Non, je n'ai pas de fils.»
Ils le regardèrent et hochèrent la tête. Puis ils envoyèrent un autre officier de police. Mais cela ne servait plus à rien de venir le voir. Ils crurent que le vieil homme était devenu fou.
Environ neuf mois passèrent. Un jour, un officier de police se présenta et dit : - «Charley a sauté par-dessus le pont de Brooklyn et s'est tué.» Ils voulaient que le vieil homme fasse draguer la rivière pour retrouver le corps. Mais le père dit: - «Je n'ai pas de fils qui s'appelle Charley. Draguez la rivière si vous le voulez!» Alors, ils draguèrent la rivière, mais le corps qu'ils retrouvèrent n'était pas celui de Charley.
Trois mois passèrent encore. Un jour, l'un des employés dit au vieil homme: - «Il y a l'un de vos amis dans le bureau.» Quand le vieil homme entra, il vit que c'était Charley. Il était bien habillé, son visage était propre, tout indiquait qu'il avait en lui la lumière de Dieu. Son fils tomba à ses pieds, l'embrassa et lui demanda pardon. Il lui dit, en matière d'explications: «Il y a trois mois, j'ai été sauvé dans une mission d'évangélisation, mais je ne voulais pas venir te voir tant que je ne pouvais pas venir en homme.»
Il en est ainsi non seulement quand vous priez pour les autres, mais aussi quand vous priez pour vous-mêmes. Certains parmi vous s'accrochent à leur maladie, ou à leur difficulté, comme à des béquilles. Vous en êtes conscients en permanence, à tel point que Dieu ne peut pas l'enlever de vos mains! Spirituellement, vous êtes dans la même situation que Stephen Merritt. Il était tellement décidé à sauver son fils que c'était lui qui le faisait, au lieu de laisser Dieu agir.
S'il y a une chose qui vous empêche d'être béni, abandonnez-la, et ouvrez vos mains et votre cœur!
Quand j'étais petit, j'allais souvent visiter les écluses à Sault-Ste-Marie, dans le Michigan, où se trouvait ma maison. Un jour, un marin qui se trouvait sur un mât perdit l'équilibre et tomba à l'eau. Un autre marin se mit debout sur le bastingage et le fixa du regard.
Celui qui était tombé s'enfonça et remonta, il s'enfonça à nouveau et revint encore à la surface, en agitant violemment l'eau autour de lui. Pourtant, l'autre ne bougeait pas. Puis son camarade s'enfonça encore pour la troisième fois, sans bouger cette fois. Juste au moment où il disparut dans l'eau, l'autre marin plongea, et le ramena avec lui.
Deux messieurs qui se trouvaient là dirent: - «Ce gars a déjà sorti des hommes de l'eau auparavant!» Il avait attendu jusqu'à ce que l'autre n'ait plus de forces. Sinon, tous deux auraient pu se noyer.
Nous sommes nombreux à lutter et à nous débattre, jusqu'à ce que nous n'ayons plus de forces et que nous laissions Dieu Se saisir de nous.
Laissez Dieu vous prendre. Cessez de transpirer, cessez de lutter. Ceux qui sont sans doute les plus difficiles au monde à sauver sont les adeptes de la Science Chrétienne. Pourquoi? Parce qu'ils travaillent tellement dur à se sauver eux-mêmes! Ils ont appris tellement de leçons, ils ont tellement concentré leurs pensées sur la guérison qu'ils sont presque complètement épuisés.
Il faut que vous les aidiez à abandonner toutes ces choses jusqu'à ce qu'ils puissent dire: - «J'arrête d'essayer, je crois!»
Que Dieu soit loué!
Extrait de «Victoire sur les démons, la maladie et la mort» J. G. Lake pg 21 à 24
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