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Le révisionnisme et les traductions de la Bible

Entre la fin du 1800 et le début du 1900, le texte grec à partir de laquelle proviennent toutes les traductions du Nouveau Testament de la Bible, a été modifié et rendu «moderne» par le mouvement «révisionniste» entraînée par certains érudits et théologiens (Constantin von Tischendorf, Brooke Foss Westcott et Fenton J. A. Hort).

 

Les principales traductions modernes de la Bible dans les différentes langues européennes remontent à l'époque de la Réforme protestante: avant il y avait comme seule traduction celle en latin de l'église catholique romaine.

De l'époque de la Réforme jusqu'à la fin de 1800, toutes les traductions «protestantes» de la Bible ont été fondées, en ce qui concerne le Nouveau Testament, sur un seul et même texte grec, le Textus Receptus composé de plus de 5000 manuscrits du Nouveau Testament qui vont sous le nom de «Koinè», «Texte Byzantin» ou «Majority Text».


Cinq mille manuscrits tous égaux sont une preuve scientifique vraiment incontestable, surtout si on pense que, quand on fait confiance à un texte ancien, il suffit que de deux ou trois copies qui concordent entre elles... Aucun autre texte n’a un nombre aussi grand de copies en accord comme les a le Nouveau Testament et la Bible en général.

Sur ce texte se sont basés des millions et des millions de croyants pendant 19 siècles!

 

Après 1900 ans où le texte était unique et incomparable, après dix-neuf siècles de certitude que la Bible est inspirée par Dieu, immuable et éternelle... après des siècles de croyants morts en martyrs pour défendre la vérité de Dieu, tout à coup, la Bible devient «modifiable», le texte n'est plus fiable et sûr, mais devient «moderne» et «plus précis».

Heureusement que cette époque du révisionnisme est en train de finir et que les nouvelles traductions de la Bible (par ex. Segond 21, Schlatter 2000, etc.) retournent aux manuscrits acceptés en précédence.


La «critique textuelle» s’est fondée sur la présomption que l'âge d'un texte est plus fiable que la concordance entre les plusieurs milliers d'exemplaires trouvés dans des endroits très distants. Or les rouleaux du Majority Text, soumis au climat chaud et humide de la Méditerranée, avaient une durée de seulement 150-200 ans, aux contraire des quelques rouleaux considérés par les critiques du texte trouvés dans les régions où le climat est plus sec et qui avaient une plus grande durée.

Malgré cela le Majority Text (MT), et donc aussi le Textus Receptus (TR), ont été considérés comme «moins fiables» parce que plus tardifs ...


A la base de la «critique textuelle» et de la version Nestle-Aland (NA) il y a quelques manuscrits qui sont:


* Codex Sinaiticus (A): il est du quatrième siècle et est considéré comme le plus prestigieux selon les «critiques du texte». Il comporte environ 8972 des modifications par rapport au TR. Ce texte a été trouvé dans le monastère orthodoxe de Saint-Catherine sur le mont Sinaï, une zone qui était sous l'influence de gnostique Origène au début des premiers siècles.

Ce code contient également la «Lettre de Barnabé» et «Le Pasteur d'Hermas» ... deux écrits gnostiques!


* Codex Vaticanus (B): Ce manuscrit, tout comme le Sinaiticus (on soupçonne que c'est sa source) est conservé à la Bibliothèque du Vatican, et il comporte environ 7578 modifications par rapport au TR.


* Les papyrus (C) : Ce sont des fragments en provenance de l'Egypte, de la source alexandrine, ou l'influence du gnosticisme est évidente.


* Code de Bèze (D): Ce manuscrit a été trouvé en Egypte et contient des milliers de variations par rapport au TR, toutes inspirées par le gnosticisme.


Le «révisionnisme» a trouvé sa plus haute expression à Genève, où un «haut conseil d'experts» (catholiques, orthodoxes, protestants et évangéliques) décide en permanence ce qui doit être le texte de toutes les Bibles dans le monde (sauf celles basées sur le «Textus Receptus»).


Chaque fois qu’à Genève «le haut conseil des experts» décide qu'un verset doit être modifié ou supprimé, il émet une nouvelle version (environ tous les vingt ans) ... mais la «parole de Dieu» n'est-elle pas immuable?


Cette «Bible de Genève», modifiée et réécrite continuellement, modifie le texte inspiré dans de nombreux points. Tous les changements se rapportent à la figure de Jésus, sa divinité, son humanité, sa mission divine... faussant le texte, le rendant incompréhensible ou éliminant les versets les plus significatifs...


Parfois, dans cette «Bible de Genève» (de laquelle dérivent la catholique / orthodoxe, la protestante, l'évangélique et celle des Témoins de Jéhovah) le texte est entre crochets et le commentaire, s'il est présent, indique: «ce texte est manquant dans les plus anciens manuscrits» insinuant le doute satanique «Dieu a vraiment dit?». Cela équivaut à éliminer le verset...

Les modifications apportées à la Bible par le mouvement révisionniste nous amènent à nous demander: «Mais Dieu a vraiment dit? Êtes-vous sûr?» et de cette façon satan insinue le doute sur l’écriture!

 

Le problème n’a pas été celui de rechercher le texte le plus pur et le plus exact mais la méthode qui a été utilisée: une méthode scientifique plutôt que la direction du Saint-Esprit. Dieu ne pouvait pas bénir le résultat qui en est sorti!

 

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